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                                  LES OPPIDA  du LOT

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                                             Des débats qui continuent

Si Luzech et Capdenac ont été cités comme proches de la description d'Hirtius, au Puy-d'Issolud à Vayrac les découvertes de matériel bien daté qui y ont été faites, à l'instar des sites de Gergovie et Alésia sont acceptées comme probantes par la totalité des historiens et archéologues professionnels. Localement cependant la querelle n'est pas éteinte entre les sites de ALISE Sainte Reine et CHAUX DES CROTENAY dans le Jura : Danièle PORTE, archéologue et enseignante, est un défenseur acharné du site. (retrouvez-là sur son blog en cliquant ICI  ou regardez la vidéo "ALESIA, la guerre continue qui propose les positions des 2 camps, en cliquant ICI)

Le 26 avril 2001 à Toulouse, faisant suite aux découvertes issues des fouilles de Jean-Pierre Girault à la fontaine de Loulié (Puy d'Issolud), le ministère de la Culture a annoncé avec la caution des principaux spécialistes scientifiques de la période, dont Christian Goudineau que le site du Puy d'Issolud (Vayrac et Saint-Denis-lès-Martel) était celui d'Uxellodunum. Les autres prétendants ne s'avouent cependant pas vaincus, en particulier à travers des associations comme l'A.P.U.C de Capdenac-Le-Haut. Ils contestent l'officialisation et réclament d'autres expertises pour identifier clairement le site d'Uxellodunum.

Toutefois en dehors du Puy d'Issolud aucun de ces sites ne peut arguer de publications scientifiques probantes et récentes. Les techniques modernes de fouilles, les analyses et méthodes de datation ainsi que les connaissances scientifiques et archéologiques générales des archéologues contemporains permettent sans faire injure aux chercheurs et érudits d'autrefois d'en savoir beaucoup plus et de tirer des enseignements et conclusions de manière plus certaines, comme cela a été fait au Puy d'Issolud sous la direction de Jean-Pierre Girault. La recherche actuelle s'appuie sur la confrontation des sources écrites et du matériel archéologique. La question est aujourd'hui posée de la présentation du site au grand public et de son aménagement, des travaux sont annoncés depuis août 2008.

                                                                                                                                                                                              (source : WIKIPEDIA)

 

             BILLET D'HUMEUR

 

Ne pas permettre  de fouilles par des professionnelsr(manque de moyens ?) ou par des amateurs (législation ), c'est encore le meilleur moyen d'éviter toute contestation d'un site "officiel".

NE PAS CHERCHER, C'EST encore la meilleure façon de NE PAS TROUVER !

 

                                           Christian MARIN

     le  roc de COLONJAT (VERS) e

 



 

André David situe l'oppidum gaulois sur le roc de Colonjat (commune de Vers dans le Lot) à l'aide d'une démonstration très convaincante.

(POUR accéder au site, CLIQUEZ ICI)

 

LE SITE

(Cf. La carte d'état-major 2138 OUEST St GERY : 4930/4931- EST 385/386 SUD).

 

Le site de Colonjat mesure environ 250 m d'est en ouest et 200 m dans sa plus grande largeur du nord au sud soit à peu près 5 ha. L'inter-vallum fermé par un mur fortifié est de 40 m. L'ensemble a un périmètre de près de 900 m dont les 2/3 défendus par des falaises de 25 m. Ce nous semble tout à fait compatible avec l'effectif gaulois et justifie les difficultés rencontrées par les assiégeants, malgré leur nombre, à venir à bout de la place Ceux-ci étaient contraints de se tenir au bas de la pente d'éboulis 7 à 10 courbes de niveau au-dessous du bas de la falaise ou sur le plateau, devant le très important mur de défense si on juge ce qu'il en reste aujourd'hui. La parfaite connaissance des lieux permettait de quitter le site par des chemins abrupts et d'atteindre la rivière (le Vers) avant que les Romains n'en interdisent l'accès. C'est sur ces cheminements que sont faits des prisonniers qui vont dévoiler l'emplacement du camp où Drappès stocke les approvisionnements. On y reviendra.

 

 

 

 

 


"......D'abord les travaux d'André David ont permis de découvrir la source sous les remparts et l'eau devait être hissée sur le plateau par des cordes ou des treuils. En effet, s'il reste un ravin de déversement sur l'éboulis, il a fallu aller chercher, par des galeries laborieusement creusées, le grand réservoir, aujourd'hui vidé de la fontaine vauclusienne qui contenait, à quelques mètres sous le sol de l'oppidum, des millions de mètres cubes d'eau (voir les courriers d'André David en fin d'article).. Son emplacement est bien conforme au texte « au pied même du rempart » et « dans l'intervalle de 300 pieds que la boucle de la rivière n’entourait pas. »(XLI). Son accès est difficile à trouver. Il faut quitter le plateau par un petit sentier acrobatique près de l'entrée de l'oppidum du côté de la combe de l'Ifernet, passer dessous et le long de la falaise la plus basse, sur une petite terrasse qui mène à la fontaine. C'est de cette terrasse que les Gaulois harcelaient les constructeurs de la tour. Deux galeries ont été creusées par André David; la première a avalé une barre à mine par un petit orifice dans la calcite qui faisait obstacle à toute progression; une deuxième fut creusée un peu plus loin qui débouche en haut du cône de glaise. Il était difficilement imaginable qu'une fontaine, de cette nature, c'est-à-dire alimentée par le fond, puisse se trouver dans ce contexte géologique. Il est probable que se côtoient, dans ces lieux, plusieurs réseaux souterrains, fossiles comme actifs qui devraient passionner un hydrogéologue... "     

texte tiré du site : LIBRE SAVOIR.org

Droits d'auteur © René BRONDEL et André DAVID

 

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