top of page

Association de LUZECH

- pour faire connaître l'oppidum de l'Impernal

- pour la mise en valeur du site, physique et culturelle

- pour  faire connaître l'histoire d'Uxellodunum

- pour faire connaître les oppida du LOT et fédérer les associations de ces sites autour d'un projet commun de développement culturel et touristique

- pour dynamiser le Musée archéologique "A. VIRE" de LUZECH

SITUATION

LUZECH, à 18 km de Cahors, chef lieu de canton, est situé dans une boucle de la rivière LOT. Cette boucle de 4 km nécessitait 1 journée de navigation car très dangereuse en abordant les cévennes (collines) de St Vincent Rive d'Olt.

De 1836 à 1840, un canal est percé au milieu du bourg, entre la vieille ville fortifiée (12e s.) et le quartier du Barry (de la même époque, mais non fortifié).

La colline de La Trincade qui faisait la jonction entre les collines de l'Impernal au nord et de La Pistoule au sud sera rasée pour permettre la création du canal.  Tombé en désuétude dès les années 1900 (arrivée du train en 1870 puis crise du phylloxéra en 1875), la rivière sera déclassée des voies navigables en 1926 et le canal comblé lors de la construction de l'usine hydro-électrique (1948-1952).

 

 

HISTOIRE

Napoléon III qui écrit la vie de César veut retrouver les grands sites de la Guerre des Gaules. Il nomme des Commissions dont celle du Général CREULY et de M. Alfred JACOBS  qui recherche le site d'Uxellodunum, forteresse cadurque et dernier village ayant résisté à César en -51 donc  après Alésia.

En 1860, la Commission va reconnaître Luzech comme étant Uxellodunum sur la colline de La Pistoule; en effet, Luzech répond à un élément topographique essentiel : les 300 pieds romains (90m) qui séparent les deux bras de la large rivière qui coule au pied de la forteresse protégée par des "escarpements rocheux qu'un légionnaire ne saurait gravir sans risquer sa vie"... 

Harcelé de lettres par le commissaire Cessac, farouche défenseur du site de Puy d'Issolud, Napoléon III y envoie la Commission en 1865 et, au vu des découvertes qu'elle y fait, se dédie au profit de ce site...

En 1871, CASTAGNE, agent voyer (*)  et archéologue amateur, occupé à des travaux d'élargissement du chemin du Laitier, découvre un clou qui est pour lui une révélation immédiate : quelques mois auparavant, il avait observé les mêmes clous sur l'oppidum de Murcens : des clous caractéristiques du "murus gallicus", muraille gauloise à poutres de bois, entrecroisées, clouées entre elles et comblées de pierres et divers matériaux; dans La Guerre des Gaules, César décrit ce type de mur qu'il considère comme résistants aux coups de béliers et ininflammables...

Castagné découvre rapidement quelques mètres de ce mur, en trace un plan  et en fait la publication.

Il faudra attendre 1913 et la création du Comité d'Initiatives de Luzech par le médecin du village, Henri Pélissié, pour que l'on s'intéresse à nouveau à cette découverte du sieur Castagné.

On avait les 300 pieds, maintenant on a l'oppidum, le Comité va essayer de prouver par des fouilles que Luzech a pu être Uxellodunum. Le Comité, assisté du Pr Armand Viré, archéologue réputé, va lancer une souscription nationale afin de récolter les fonds nécessaires au financement des fouilles.

Celles-ci démarrent en mai 1913 et permettent de retrouver dès les premiers jours le  "murus gallicus". Dans les jours qui suivent, les ouvriers découvrent une seconde muraille que Viré va dater du 6e siècle avant JC. Une 3e muraille datée du 5e ou 6e siècle après JC sera mise au jour à quelques mètres des deux premières. Nous avons donc là, sur quelques dizaines de m², près de 1500 ans de l'histoire des fortifications antiques...

Les fouilles reprennent en mai 1914 mais sont rapidement suspendues pour cause de guerre.

 

Elles reprennent en 1920 et sont menées en plusieurs endroits et pemettent la découverte de plusieurs murs datés du 1er s. dont ceux d'une construction qui sera reconnue comme étant un "fanum", temple d'origine celtique à double enceinte.

Une deuxième construction sera interprétée comme étant une villa gallo-romaine. Depuis 2015, les archéologues pensent qu'il s'agirait plutôt d'un deuxième temple, postérieur au fanum, et beaucoup plus imposant.

Dans le secteur des 3 murailles, d'autres murs seront interprétés comme ceux d'une forge et seront fouillés dans les années 1955-1957 par M. Robert Tardieu.

Les dernières fouilles seront concentrées autour du fanum et menées par Jean ROYERE, professeur au collège de Luzech, puis par Sylvie Besse jusqu'en 2000.

 

En 2001, PUY D'ISSOLUD est reconnu comme site officiel d'Uxellodunum par la communauté scientifique et archéologique.

 

 

Depuis cette date, aucune fouille ne sera menée sur l'oppidum de l'Impernal pourtant reconnu comme un  "site majeur de l'archéologie du LOT car le seul oppidum sur lequel on ait trouvé un temple". (Laurent SEVEGNES, DRAC, avril 2014).

 

 

Lisons ce que disait A. Viré à

propos de l'oppidum de l'Impernal...

 

Voir dans l'onglet "nos documents" les raisons qui ont amené Creuly et Jacobs  à désigner Luzech LA PISTOULE comme étant le site de la bataille d'Uxellodunum; les raisons aussi pour écarter les autres sites.

(*) Agent voyer : Le voyer, en latin « viarius », est l’inspecteur des chemins . C'est l'officier préposé à l’entretien des voies publiques sous l’Ancien Régime, qui prend ensuite le nom d’agent voyer au XIXe siècle (et d’architecte-voyer dans les villes).

En France, les agents voyers dépendent du Ministère de l'Intérieur et sont responsables de la construction et de l'entretien des chemins vicinaux. Il y aurait eu 3 500 techniciens ou ingénieurs, recrutés localement et organisés en agence départementale placée sous l'autorité du préfet depuis 1836 et du Conseil général depuis 1867. Ces agents voyers peuvent, moyennant rémunérations accessoires, travailler pour le compte des municipalités. La route ou grande voirie dépend du Ministère des Travaux publics[3].

Avec alignement, voyer appartient au langage de l’aménagement urbain avant l’apparition du mot urbanisme.[]

 

source : wikipédia:

        CLASSEMENT DE L'OPPIDUM

                    aux Monuments historiques

 

certaines portions de l'oppidum sont classées (cadastre AO 19, 20, 47, 87, 88, 94 )

par arrêté du 13.11.84

Certaines sont la propriété de la commune, d'autres sont des parcelles privées.

 

époque de construction Age du fer 2 ; Gallo-romain

                            

                             Découvrez l'arrêté de classement

 

bottom of page